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Abstract

Face aux problèmes d’obésité et de malnutrition, aux crises sanitaires, à la présence de résidus chimiques dans l’alimentation, aux questions d’autorisation sur le marché d’organismes génétiquement modifiés ou de viande issue d’animaux clonés, etc., la puissance publique doit souvent intervenir pour garantir la transparence de l’information auprès des consommateurs et un niveau satisfaisant de qualité. Les effets de telles interventions ne sont cependant pas simples et nécessitent des études minutieuses. Ainsi, l’introduction d’un standard de qualité minimal peut, lorsque l’information du consommateur est imparfaite, se traduire par une réduction de la concurrence. A l’inverse, une politique collective d’information comme la publicité générique permet, en favorisant le partage de son coût entre producteurs, de contrecarrer la réduction de concurrence inhérente aux dépenses de publicité, de qualité ou de sécurité. On montre en outre, à partir d’une analyse du comportement des consommateurs face aux risques (méthyle-mercure) et aux bénéfices (oméga-3) liés à la consommation de poissons, qu’une politique de taxation/subvention est plus efficace que les politiques d’information le plus souvent mises en oeuvre dans ce cas. Un choix judicieux des niveaux de taxes appliquées aux espèces accumulant le produit toxique et de subventions aux espèces plus saines peut même se traduire par une régulation du marché à budget public équilibré.

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