Files

Abstract

La formation des prix au sein des filières agro-alimentaires présente un intérêt considérable pour les acteurs de ces filières ainsi que pour les pouvoirs publics. En témoignent les manifestations récurrentes de producteurs agricoles qui dénoncent la responsabilité des intermédiaires et notamment de la grande distribution. La filière des fruits et légumes frais est l'une des plus concernées. L'absence de transformation industrielle des produits accentue le caractère direct de la confrontation entre les producteurs et une grande distribution dont la part de marché est désormais prépondérante (environ 60% des ventes de fruits et légumes en France sont réalisées en grande et moyenne surfaces (GMS)). L'un des reproches les plus fréquemment adressés aux GMS est de répercuter plus facilement au consommateur les hausses de prix intervenues en amont que les baisses. Un tel comportement aggraverait naturellement les crises de surproduction. En effet, dans ce cas, la rigidité des prix de détail empêche que l'effet négatif de la baisse des prix sur le revenu soit compensé par une augmentation des volumes écoulés. Cette recherche vise à verser à ce dossier des éléments objectifs d'appréciation. Ceux-ci sont issus d'un traitement économétrique des données de prix recueillies par le Service des Nouvelles des Marchés (SNM, ministère de l'Agriculture et de la Pêche), à différents stades de la filière fruits et légumes. Trois produits sont considérés : tomate, endive, chou-fleur.

Details

PDF

Statistics

from
to
Export
Download Full History